Un max d’évolutions et quelques innovations pour New Holland lors du Farm Progress Show 2013.
Même sort que les cousins rouges, les gros T8 et T9 gagnent quelques chevaux et un système d’échappement combiné à un catalyseur encore plus encombrant latéralement, et disons-le, qui n’est pas des plus esthétiques. Hélas, c’est le tarif pour s’affranchir des dernières normes antipollution Tier IV Final et ce chez la plupart des tractoristes. On retrouvait par ailleurs le tout nouveau T9.700 articulé et ses 700 chevaux, chaussé de chenilles ATI Modular Track Systems, alors estampillées SmartTrax. Il s’agit d’un développement externe qui a plu au constructeur américain pour se démarquer du Quadtrac, assez proche de conception. Traditionnellement, le constructeur full liner exposait l’ensemble de sa gamme de tracteurs d’élevage et d’appel, destinés notamment aux gentleman farmers et ranchs, puisque la mode est, lorsqu’on n’est pas du milieu agricole, de « jouer » au fermier avec ses propres outils et pour son agrément personnel. New Holland propose par ailleurs de nouveaux semoirs élaborés en partie après le rachat de Flexicoil, des pulvériseurs automoteurs à rampe frontale ou arrière, des faucheuses combinées (origine Kverneland) ou automotrices à roues de fauteuil (dîtes « folles » dans le jargon), d’ensileuses, de presses (notez la couleur spécifique au marché local). De quoi satisfaire toute exploitation agricole sur le continent américain.
Deux innovations à noter également au sujet des cueilleurs à maïs. Le Cornrower présenté lors d’Agritechnica 2013 permet de canaliser les pailles de maïs broyées vers le milieu du cueilleur afin d’être repris ultérieurement par une presse ou une ensileuse. Cette matière renouvelable sera alors valorisée dans une installation de biogaz ou une centrale de cogénération pour la fourniture d’énergie. Un modèle de 12 rangs se replie au gabarit de la machine et était exposé sur une CR9090 alors équipée d’une trémie en coupole. Il faut savoir que le vaisseau amiral de la marque n’est pas légion en Amérique du Nord et en Océanie, puisqu’il est difficile d’exploiter la pleine puissance du moteur avec des rendements jusqu’à 4 fois plus faibles qu’en Europe dans certains États. Si le minimum est d’opter pour une coupe à céréales de 12 mètres avec technologie à tapis caoutchouc, certains fournisseurs proposent des largeurs allant jusqu’à 16, voire 18,60 mètres en Australie.
