Ils se veulent plus fonctionnels, plus confortables et plus économiques à l’usage que leurs ancêtres. Ils partagent de nombreuses pièces de véhicules particuliers et sont donc aussi fiables. Avec près de 36.713 unités immatriculées en avril, les Véhicules Utilitaires Légers de moins de 5 tonnes ont la côte, mais pour combien de temps encore ?
Ce marché, qui vient de faire un bond de 32,2% au mois d’avril par rapport à celui de 2009 est en effet menacé par une nouvelle directive à l’étude. L’Union Européenne veut imposer des limiteurs de vitesse sur les utilitaires. Le motif ? "Ces véhicules sont presque exclusivement utilisés à des fins commerciales et n'ont pas besoin de dépasser 120 km/h", indique le rapport des spécialistes en rapport avec le Parlement européen, qui devrait, ainsi que les 27 pays membres de l'UE entériner un accord sur le sujet dans les prochaines semaines. La commission de l’UE propose de réduire de 14% les émissions des utilitaires d’ici 2013, par rapport au seuil de 2007. Soit un cap de 175 g de CO2 par kilomètre avant de passer à 135 g en 2020. En cas de non respect de ces normes, l’exécutif européen a proposé d’imposer des pénalités de 120 euros.
